
Miss LULU est un hommage aux stars du music-hall et du cabaret. Mais c’est avant tout un moment de théâtre avec ce personnage fantasque qui a l’émotion à fleur de peau, et que l’on pourrait croire échappé d’une comédie de Molière ou de Feydeau. Miss LULU a fait le tour du monde, elle a conquis les foules en Europe et aux Amériques. Miss LULU a défrayé la chronique avec ses colères légendaires, ses crises de nerfs, ses caprices de diva. Elle chante, elle danse, elle raconte, avec la complicité de son accordéoniste P’tit PIERRE. Aujourd’hui, elle a choisi de poser ses valises en Bretagne, et a juré d’y mener une vie exemplaire. A la demande de son public, elle a accepté de sortir de sa retraite pour une tournée triomphale !
Miss LULU entre en scène, elle est en retard comme d’habitude, et c’est bien entendu P’tit PIERRE qui va faire les frais de sa contrariété. Une fois rassurée sur l’enthousiasme de son public, elle va interpréter avec fougue des succès puisés dans le répertoire des chansons à texte du siècle dernier, qui vont devenir autant de prétextes à raconter sa vie et à mettre en valeur les facettes de sa personnalité… et de sa voix cristalline. Qu’elle emprunte au répertoire facétieux d’Yvonne Printemps (« Je ne suis pas ce que l’on pense », « J’ai deux amants », « Je suis veuve d’un colonel », « Si l’on était raisonnable »…), ou à la truculence d’Yvette Guilbert (« Quand on vous aime », « Les Boudin et les Bouton »), sa voix passe avec élégance et brio du registre parlé aux aigus éthérés. Comme Patachou elle regrettera de ne pas avoir « marié un grec », avant de rejoindre Sim dans sa parabole des âges de la vie, face au « Miroir du salon ».
P’tit PIERRE interprètera à son tour quelques standards du répertoire de l’accordéon, improvisant sur les thèmes de Django Reinhardt ou de Jo Privat, s’appropriant les valses, laissant Miss LULU en proie aux aléas de la scène…



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