
L’Italienne à Alger de Rossini
Stendhal a sûrement trouvé le meilleur mot pour qualifier L’Italienne à Alger : « une folie organisée et complète ». En effet, de la première à la dernière note, Gioacchino Rossini agit en maître de cérémonie déjanté, réglant l’une de ses comédies les plus loufoques.
L’Italienne est une farce surréaliste où l’opéra italien croise Dada, où le rythme trépidant des deux actes semble anticiper les films de Chaplin et de Buster Keaton : le concert d’onomatopées (« ding-ding, tac-tac, croa-croa, boum-boum ») qui emporte, tel l’ouragan, le final du premier acte, n’a d’équivalent nulle part ailleurs. Mais il y a aussi de la tendresse dans les airs d’Isabella et de son fiancé Lindoro, et même quelques marques de patriotisme qui surent enflammer le public vénitien de l’époque. Partout ailleurs, l’esprit buffo domine, avec une ouverture qui donne le ton du papotage à venir.
Dernier détail – et non des moindres : Rossini composa l’ensemble en une petite vingtaine de jours !
Avec l’association Les Fanas d’Opéra du Périgord Vert
Participation libre, plus d’infos auprès de Susan Grinsted (06 63 08 57 07)


Vous devez être connecté pour poster un commentaire.